Dimanche avait lieu notre journée collaborative à la Maison Melba. On vous en parle depuis quelques semaines déjà. On avait eu l’appel il y a quelque temps de réunir les six femmes qui se sont greffées au projet dans un lieu parfait qui s’était manifesté à nous quelques semaines plus tôt.
Dans les jours qui ont précédé cette journée, on a réalisé deux choses intéressantes.
La première, c’est que deux ans plus tôt, presqu’exactement jour pour jour, on avait l’idée de Fleur Libre et de la “libération de la fleur”, quelques jours à peine après s’être rencontrées toutes les trois.
La deuxième, c’est que la date choisie par hasard pour cet atelier était le lendemain de la Feast Day of St Mary Magdalene, une journée de célébrations de la Sainte Marie Madeleine, amoureuse de Yeshua (Jésus), dont l’archétype est associée à la rose et à l’émergence du pouvoir féminin.
Deux jolies coïncidences qui mettaient bien la table pour cette journée.
On avait commencé il y a quelques semaines à planifier la journée selon un horaire précis. Mais plus le temps avançait, plus la guidance nous disait le contraire: ne faites pas de plan. Faites confiance.
C’est après tout l’enseignement de Fleur Libre depuis ses débuts. L’intuition au service du projet. Mettre le mental sur le siège passager.
Il aura donc fallu tout notre lâcher-prise pour accepter de se présenter à cette journée sans préparation et sans horaire. Faire confiance que ce qui allait se présenter ce jour-là allait être exactement ce dont on avait besoin.
On s’est donc rassemblées, Nancy B., Sophie, Chloé, Vanessa, Pascale et Nancy G. dimanche matin dans ce lieu magnifique.
Durant une formation en yoga suivie quatre ans plus tôt, j’avais fait un exercice de connexion intuitive avec les fleurs. Un exercice qui m’avait beaucoup marqué, et qui avait d’ailleurs éveillé mon intérêt pour le mystérieux monde des fleurs.
Ce sont les roses qui nous ont guidées à commencer la journée avec elles.
Elles étaient bien présentes depuis la semaine dernière et Chloé avait réussi à en récolter quelques-unes des rosiers plantés sur sa ferme.
On a chacune pris une tige de rose et on s’est isolées dans un coin de la maison.
L’exercice était celui de connecter avec la rose et de recevoir, noter ou dessiner ce qui montait intuitivement à son contact.
Les réponses reçues sont personnelles à chacune, mais l’évidence était flagrante : les fleurs ont beaucoup à nous dire.
On a partagé nos notes, nos dessins, les messages reçus. Les intuitions de l’une confirmant celles d’une autre.
Plus tard, on a répété l’exercice avec d’autres fleurs; les tagètes, les myosotis, les pavots.
Ce qui est revenu souvent ce jour-là, c’est ce même message, récurrent :
“Je ne suis pas que ce que vous voyez au premier regard. La vérité n’est pas ce que vous croyez.”
Chaque chose perçue d’une certaine manière porte aussi en elle-même son contraire.
Les fleurs nous ont parlé de savoirs anciens, de miroirs et de parties de nous qui souhaitent être mises en lumière.
Elles nous ont invitées à la présence et nous ont montré qu’elles étaient des portails vers l’intérieur.
Elles nous ont rappelé l’importance du jeu, aussi. De retrouver son cœur d’enfant. Elles nous ont transporté au précieux temps où l’on pouvait passer des heures à jouer, émerveillés par la magie de la nature.
Elles nous ont montré que nos différences sont les parties opposées d’une même pièce de monnaie. Que chacune des deux oppositions est nécessaire, pour permettre à l’autre d’exister.
Elles ont montré à chacune exactement ce que celle-ci avait besoin de voir. Et par le fait même, nous ont montré la simplicité et la complexité de leur enseignement.
Elles nous ont dit qu’on n’avait jusqu’ici vu qu’un seul côté d’elles, mais qu’il était maintenant temps de dévoiler toutes leurs facettes. Que celles-ci étaient toutes des miroirs de parties qui sont aussi en nous.
Un joli clin d’oeil à la boule disco, un objet que Chloé affectionne particulièrement et dont elle décore ses serres à la ferme. C’est l’émoji qu’elle avait choisi pour nommer le groupe messenger créé avec les filles quelques semaines plus tôt.
La fleur n’est assurément pas que belle, douce ou délicate.
Elle est aussi puissante, forte et pleine de sagesse.
La mission de Fleur Libre s’est ancrée ce jour-là : celle de révéler la vraie nature des fleurs.
Cette journée improvisée a été riche en révélations, mais aussi et surtout en connexion humaine. Les femmes qui étaient réunies le temps de quelques heures sont ouvertes, fortes, intuitives, créatives, intelligentes et brillantes.
On a eu l’impression de retrouver un sisterhood perdu, de sentir pour la première fois depuis longtemps qu’on n’était pas seules.
Sur une autre note, on est amenées ces jours-ci à beaucoup de lenteur et de présence. Deux mots qui se sont retrouvés dans nos cahiers, d’ailleurs, dimanche dernier: “être” et “ralentir”. On se sent dans une période d'intégration et de repos avant la mise sur pied de ce qui s’en vient. On écoute le corps, en ne se mettant pas de pression sur les délais.
À l’image de la guidance qui nous a invitées à laisser tomber l’horaire pour la journée de dimanche dernier, on sent que Fleur Libre nous demande aussi de laisser tomber les horaires de publications stricts et les contraintes auto-imposées.
On continuera de vous écrire ici, mais pas nécessairement toujours les mercredis. On suivra plutôt le rythme de Fleur Libre. Elle semble déjà bien savoir où elle nous guide.
Merci infiniment Simon de nous avoir permis d’habiter ton magnifique espace le temps de quelques heures.
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