On a pris le temps de se rencontrer toutes les trois hier soir pour se mettre à jour et faire le point sur l’évolution du projet. On écrit donc ce texte en ce mercredi matin gris et pluvieux, un café à la main, à chaud des développements de la dernière semaine.
Le constat le plus flagrant pour nous cette semaine est que Fleur Libre n’est définitivement pas une entreprise traditionnelle comme on la connaît. On apprend au jour le jour à bâtir un projet guidé par l’intuition, et c’est assez déstabilisant. On travaille à désapprendre notre mode par défaut; celui de créer à partir du mental et de la logique, dans une société axée sur la raison et le “faire”.
L’essence de Fleur Libre est fondamentalement féminine. C’est elle qui nous guide, en nous soufflant à l’oreille les prochaines étapes, en nous obligeant à rester réceptives, à laisser venir à nous les prochains pas à faire plutôt qu’à tenter de les forcer.
C’est devenu un petit rituel presque, à chaque fois qu’on en parle ou qu’on se voit, on finit toujours en se disant “Bon, on se fait signe si on reçoit le prochain indice?”.
Les “indices” sur les prochains pas de Fleur Libre se révèlent à nous en visions reçues en méditation, en flashs d’idées, en mots lus quelque part, en symboles, en images ou même en rêves.
Fleurs et femmes
Dans l’infolettre de la semaine dernière, on vous partageait une image qui nous est venue il y a deux ans, une vision du lien inextricable entre fleurs et femmes. Cette semaine, ce lien a commencé à se révéler à nous.
Fleur Libre semble être un véhicule par lequel les femmes connectent entre elles. Un véhicule par lequel les gens reconnecteront à toute la beauté et la puissance du féminin.
On citait ici la semaine dernière une partie d’un texte écrit par Vanessa Pilon.
Ce qu’on n’a pas dit à ce moment-là, c’est que Vanessa a emménagé à quelques minutes de chez nous, ici dans les Cantons de l’Est, il y a un an. Et qu’avant même qu’elle déménage dans la région et devienne notre voisine, avant même de l’avoir jamais rencontrée, son nom s’est retrouvé dans mon cahier, en 2021, dans le processus d’idéation de ce que serait un jour Fleur Libre.
Sans la connaître, j’avais écrit à Vanessa quand j’avais appris qu’elle déménageait près de chez nous, en 2022 (l’année où on tentait de mettre Fleur Libre au monde sans Chloé), pour lui souhaiter la bienvenue dans la région et lui soumettre l’idée d’un projet floral collaboratif et créatif.
Vanessa m’avait répondu avec enthousiasme, emballée par l’idée, mais la vie avait suivi son cours, on n’avait jamais réussi à se rencontrer et on n’en avait jamais reparlé.
Jusqu’à il y a trois semaines, quand Fleur Libre est née.
Après avoir tenté sans succès de se rencontrer depuis un an, Fleur Libre a finalement réussi à nous réunir cette semaine.
La rencontre avec Vanessa a été similaire à celle avec Chloé, il y a deux ans. Une rencontre toute naturelle et facile, des partages riches et vrais, et une résonance résolument forte sur ce sujet des fleurs et des femmes.
On a tout de suite su que Vanessa portait une partie de Fleur Libre en elle. Que probablement plein de femmes la portent aussi.
Quand elle est partie jeudi après-midi, après trois heures à discuter avec entrain, devant l’évidence du lien qui nous unit avec ce projet, on lui a dit ce qu’on se dit toujours entre nous : “Si tu reçois un indice sur Fleur Libre, fais-nous signe”!
Et deux jours plus tard, elle a reçu l’indice:
J’ai ressorti mon cahier. Je l’ai ouvert à la page où j’avais noté, en 2021, le nom de Vanessa et celui de deux autres femmes, aux côtés des nôtres - Nancy, Sophie, Chloé.
Le premier mot écrit en haut de liste: MAGAZINE.
Le feeling est clair, il se dépose en nous, rassurant, ancré, fort: la première étape de Fleur Libre est de créer un magazine. Un média. Un genre de Beside des fleurs, mené par des femmes.
On s’est immédiatement rappelées que la personne qui allait peut-être nous aider à concrétiser la vision et la direction artistique du magazine nous avait été révélée en 2021.
Elle ne le sait pas encore, mais Nancy Guignard porte probablement Fleur Libre en elle, elle aussi.
Hier soir, on s’est rencontrées toutes les trois avec Chloé. On a discuté de notre rencontre avec Vanessa, de ce lien de femmes qui se tisse naturellement, de cette impression étrange que Fleur Libre ne nous appartient pas vraiment, mais que nous sommes ses messagères et que nous devons la laisser nous guider.
Chloé a dit: “J’ai la même certitude avec Fleur Libre que celle que j’avais quand j’ai démarré Floramama.”
Et ce sentiment de vertige excitant qui revient et nous envahit doucement comme une vague déferlante.
Quelques instants après avoir quitté hier soir, Chloé nous a envoyé ce message:
Définitivement, ce projet porte avec lui une bonne dose de magie, et on doit dire que ça nous plaît beaucoup. ✨
On vous invite à nous laisser des commentaires ci-dessous. C’est un espace qui se veut interactif et collaboratif, et ce sont nos échanges avec vous qui le rendront vivant!
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Votre projet m'intrigue beaucoup et je m'y sens liée d'une certaine façon.
J'habite Sutton depuis 2 ans et demi et je trouve ça drôle car la fille de Vanessa va venir faire un camp d'été chez nous. Et le studio avec lequel je travaille à Montréal collabore souvent avec Nancy.:-)
Je me sens surtout liée à votre projet car je suis entrain de lancer mon projet en accompagnement familiale autour de la résilience alimentaire. Je veux aider les familles à plonger les mains dans la terre et à s'en nourrir. Je rêve de rendre nos villages plus résilients grace à une multitude de potager, en sol vivant avec une biodiversité incroyable.
Je me disais aussi à quel point ce sont des projets portés par les femmes dans les familles que je côtoie, souvent. Et je rêve d'un projet qui met la lumière sur toutes ces femmes jardinières, qui prennent soin du vivant et qui assurent la résilience de notre communauté.
Vous êtes des femmes qui m'inspirent profondément, votre ancrage dans le sol et votre intuition dans le cœur. Je vous aime ❤️
C’est tellement inspirant vous lire. Un magazine, oui ! Merci de partager le processus. Hâte de connaître la suite ! XO